Les révisions du baccalauréat sont souvent synonymes de stress pour nos adolescents. Pourtant, à l’heure où ils devraient se concentrer sur leurs cours, beaucoup passent encore de longues heures scotchés à leurs écrans, smartphone, ordinateur, consoles.
En moyenne, les 13-19 ans en France passent 5 h 10 par jour devant un écran, contre 4 h 20 il y a dix ans.
Cette tendance inquiète de nombreux parents soucieux de la réussite scolaire et du bien-être de leur enfant. Comment le temps d’écran influe-t-il sur la concentration, la mémoire ou le sommeil de votre lycéen, surtout en période de révisions ? Comment convaincre un ado de lever le pied sur les écrans sans braquer la relation parent-enfant ? Quelles activités alternatives proposer pour joindre l’utile à l’agréable, par exemple en l’aidant dans son orientation scolaire ?
Dans cet article, nous vous donnons toutes les clés : neurosciences, conseils de communication bienveillante, outils pratiques, pour accompagner votre adolescent vers une gestion du temps plus saine. Vous découvrirez également des témoignages d’élèves ayant adopté de bonnes habitudes et verrez comment Proxxie et ses innovations (profil de personnalité OCEAN-X, tableau de bord d’orientation, Proxxie Calendar, Proxxie Academy) peuvent devenir vos alliés pour guider votre ado vers la réussite de son bac et de son orientation.
Les écrans et cerveau de l’ado : l’impact sur concentration, mémoire et sommeil
Les adolescents d’aujourd’hui sont nés avec le numérique. Mais leur cerveau, en plein développement, est-il fait pour encaisser des heures de réseaux sociaux ou de jeux vidéo ?
Les recherches en neurosciences et en psychologie cognitive sonnent l’alerte : un usage excessif des écrans peut nuire aux capacités d’attention, de mémoire et à la qualité du sommeil, trois piliers pourtant essentiels en période de révisions. Comprendre ces effets permet d’expliquer à votre ado pourquoi il est important de lever le pied sur les écrans lorsqu’il faut se concentrer sur les études.
La concentration mise à mal par le flux numérique
Notifications qui surgissent sans cesse, tentation de faire un tour sur Instagram toutes les 5 minutes… Les écrans sollicitent en permanence le cerveau de nos jeunes. Résultat : difficile pour eux de maintenir leur attention sur une tâche scolaire. Une étude récente menée auprès d’adolescents confirme que plus ils passent de temps sur leur smartphone, plus ils ont des difficultés à se concentrer.
Même sans y toucher, le simple fait d’avoir son téléphone à proximité – ou d’y penser – suffit à perturber les fonctions cognitives et à réduire la capacité à apprendre et mémoriser. En d’autres termes, chaque notification et chaque coup d’œil au téléphone vient “débrancher” momentanément le cerveau du travail en cours, cassant le fil de la concentration.
Cette dispersion de l’attention n’est pas sans conséquence sur les performances scolaires. Andreas Schleicher, directeur de l’éducation à l’OCDE, évoque « des effets négatifs très forts de l’utilisation personnelle du smartphone » pouvant provoquer « un retard de deux années scolaires » chez les élèves concernés.
Ces grands consommateurs d’écrans obtiennent généralement de moins bons résultats en maths, sciences, lecture, et se montrent plus anxieux que les autres. On comprend mieux pourquoi un ado hyper-connecté risque d’avoir du mal à réussir son bac s’il ne régule pas son temps d’écran.
Nos tips
5 questions à poser à votre ado pour entamer la discussion sur les écrans :
– « Est-ce que tu te sens parfois déconcentré en révisant à cause des notifications ou des jeux ? »
– « As-tu remarqué que le soir, après plusieurs heures en ligne, tu as du mal à te mettre aux devoirs ? »
– « Que penses-tu des études qui disent qu’on mémorise moins bien avec le téléphone à côté ? »
– « As-tu déjà essayé de réviser une heure sans téléphone du tout ? Comment tu t’es senti(e) après ? »
– « Selon toi, qu’est-ce qui serait le plus difficile si tu limitais un peu les écrans pendant les révisions ? Et le plus facile ? »
Les effets sur la mémoire : quand le zapping numérique brouille l’apprentissage
Pour retenir ses leçons et engranger des connaissances, le cerveau a besoin de calme et de focalisation. Or, l’habitude du multi-tasking induite par les écrans (passer sans cesse d’une appli à l’autre, répondre à un message en plein exercice, etc.) va à l’encontre de ce fonctionnement optimal.
À très court terme, des contenus au rythme très rapide, typiques de TikTok, peuvent nuire à l’exécution de certaines tâches mentales juste après les avoir regardés. Sur le long terme, plusieurs études suggèrent qu’une exposition précoce et intense aux écrans est associée à de moins bonnes fonctions exécutives, notamment une mémoire de travail moins efficace et plus de difficultés d’organisation. Un adolescent trop sollicité par le flux numérique aura donc plus de mal à structurer ses idées et à retenir durablement ses cours.
Par ailleurs, lorsque votre enfant est le nez collé à son téléphone, il est moins présent à ce qui l’entoure. S’il révise avec un œil sur Snapchat, il n’est pas pleinement attentif au contenu, ce qui diminue sa capacité à encoder l’information en mémoire. Comme le souligne une étude, on mémorise moins bien une leçon simplement parce que le smartphone se trouve à proximité, notre cerveau étant distrait, même inconsciemment, par cette présence virtuelle.
Enfin, l’hyper-connexion peut donner de mauvaises habitudes cérébrales : pourquoi retenir une information quand « Google a la réponse à tout » ou se souvenir d’un numéro de téléphone quand il suffit de cliquer sur le nom du contact ? À force de tout déléguer au numérique, le cerveau adolescent travaille moins sa mémoire et sa réflexion autonome, ce qui peut le pénaliser le jour J des examens.
Le sommeil en berne : la lumière bleue qui empêche de dormir
Le troisième effet pervers majeur du temps d’écran concerne le sommeil. Et c’est sans doute le plus important en période de révisions du bac, car un bon sommeil conditionne la capacité de concentration du lendemain et la consolidation des connaissances acquises. Or, les ados d’aujourd’hui dorment souvent trop peu et trop mal.
Près d’un adolescent sur deux présente au moins un trouble du sommeil, et plus d’un sur quatre se connecte en pleine nuit sur les réseaux sociaux. La tentation d’envoyer des messages tardifs ou de scroller dans son lit repousse l’heure du coucher et fragmente le repos.
D’un point de vue physiologique, les écrans le soir perturbent directement le cycle veille-sommeil. La lumière bleue émise par les smartphones, tablettes et ordinateurs inhibe la production de mélatonine, l’hormone qui déclenche l’endormissement, ce qui retarde l’heure d’endormissement et raccourcit la durée de sommeil.
Les études montrent qu’utiliser un écran plus d’une heure après le dîner est fortement associé à des troubles du sommeil chez les collégiens et lycéens. Et plus la durée d’utilisation nocturne est élevée, plus le risque de mauvais sommeil augmente – c’est un véritable effet dose-dépendant. Un adolescent qui joue ou chatte tard aura donc du mal à trouver le sommeil, perdra de précieuses heures de repos, et se réveillera fatigué, irritable, anxieux et peu en forme pour travailler le lendemain.
Il est important d’expliquer cela à votre enfant : se priver de sommeil pour un dernier gaming ou pour traîner sur les réseaux n’est pas un bon calcul la veille d’un contrôle ou en pleine période de révisions. Non seulement il apprendra moins bien (puisque le cerveau consolide la mémoire pendant le sommeil profond), mais en plus il sera moins concentré et plus stressé le jour suivant. Réviser le bac efficacement, c’est aussi dormir suffisamment chaque nuit pour engranger durablement les connaissances.
Convaincre un ado de déconnecter : communication bienveillante et astuces de psychologie
Si les effets négatifs des écrans sont faciles à comprendre pour nous parents, convaincre un adolescent de limiter son temps en ligne n’est pas une mince affaire. Les écrans procurent du plaisir immédiat en stimulant le circuit de la récompense dans son cerveau avec des bouffées de dopamine.
D’une certaine façon, c’est une dépendance : votre ado ressent le besoin de retrouver son univers virtuel pour ne pas s’ennuyer ou rester en contact avec ses amis. Lui dire brutalement “Arrête tes écrans, c’est mauvais pour toi !” a toutes les chances de le braquer. Alors, comment communiquer de manière bienveillante et efficace pour l’aider à prendre conscience du problème et à changer ses habitudes ?
Écouter avant de sermonner : comprendre son univers digital
Première étape d’une communication réussie : montrer à votre ado que vous vous intéressez à ce qu’il fait sur ses écrans, sans jugement a priori. Plutôt que de diaboliser les jeux vidéo, les séries ou les réseaux sociaux qu’il aime, posez-lui des questions pour comprendre ce qui l’attire là-dedans. Par exemple : « Qu’est-ce que tu préfères dans ce jeu ? », « Ça parle de quoi cette série que tu regardes ? », « Tes amis et toi, vous discutez de quoi sur Insta/Snap ? ».
L’objectif est double : ouvrir le dialogue et recueillir des informations sur ses motivations. Peut-être utilise-t-il ses écrans pour décompresser du stress ado lié au lycée, pour socialiser, ou simplement par ennui. En comprenant cela, vous pourrez mieux adapter vos arguments par la suite.
Intéressez-vous aussi à sa vie numérique comme vous le faites de sa vie réelle. Qui sont ses youtubeurs ou influenceurs favoris et pourquoi ? S’il aime un certain jeu, pourquoi ne pas jouer une partie avec lui pour voir de quoi il s’agit ? Ce moment de partage vous permettra d’ouvrir un canal de communication tout en montrant que vous ne rejetez pas en bloc ce qui lui plaît. Votre ado sera plus enclin à vous écouter si vous avez d’abord montré de l’empathie envers ses loisirs digitaux.
Adopter la « communication non violente » avec son adolescent
Une fois le dialogue établi, exprimez vos inquiétudes sans dramatiser ni culpabiliser. La communication non violente (ou « bienveillante ») recommande d’utiliser le “je” plutôt que le “tu” accusateur. Par exemple, au lieu de « Tu es tout le temps sur ton écran, ça m’énerve ! », essayez « Je me sens inquiète parce que je vois que tu dors peu en ce moment et j’ai peur que les écrans y contribuent, surtout avec le bac qui approche. Comment peut-on faire ensemble pour arranger ça ? ». En parlant de vos émotions et en impliquant l’ado dans la recherche de solutions, vous évitez de le braquer.
Valorisez ses efforts et ses points forts. Si vous le surprenez en train de poser son téléphone pour se concentrer, félicitez-le : « Je vois que tu as décidé de travailler sans ton téléphone cet après-midi, c’est super ! Tu avances bien ? ». Un compliment sincère et de la reconnaissance peuvent encourager votre enfant à poursuivre dans la bonne voie, là où les reproches répétés le décourageraient. En PNL (programmation neuro-linguistique), on insiste sur le pouvoir des formulations positives : dites-lui ce qu’il peut gagner à réduire les écrans plutôt que de ressasser ce qu’il perd. Par exemple : « Si tu limites les réseaux le soir, tu vas mieux dormir et être en forme en cours, tu verras la différence ! » plutôt que « Si tu continues, tu vas planter tes exams ».
Fixer un cadre ensemble et donner l’exemple
Il est important de fixer des règles claires sur l’utilisation des écrans, surtout en période de révisions, mais faites-le avec lui et non contre lui. Co-construisez un plan d’action : convenez ensemble d’horaires « sans écrans », par exemple pas de téléphone pendant les créneaux de devoirs ou après 22h.
L’idéal est d’aboutir à un contrat équilibré : l’ado s’engage à respecter des limites (durée maximale par jour, plages horaires off, pas de téléphone à table ou dans la chambre la nuit, etc.) et en échange vous pouvez accorder certains temps d’écran quand le travail du jour a été fait. Impliquez-le en lui demandant son avis sur ce qui lui semble tenable. S’il participe à définir les règles, il sera plus enclin à les suivre, car il les percevra comme un engagement mutuel et non une punition arbitraire.
Montrez l’exemple vous-même pendant cette période. La sophrologue Charlotte Fortuit rappelle que l’exemplarité des parents est primordiale : nos enfants nous prennent pour modèles. Si vous passez vous-même la soirée sur votre smartphone ou votre tablette, difficile de le convaincre de les lâcher !
Essayez donc de décrocher en famille, par exemple en instituant des moments où tout le monde laisse le téléphone de côté (repas du soir, soirée jeux de société…). « Il s’agit déjà de donner l’exemple en passant moins de temps devant l’écran, et en créant des moments en famille où les portables ne sont pas invités », conseille l’experte. Non seulement cela réduit l’envie chez votre ado de retourner sur ses écrans, mais en plus cela crée des occasions précieuses de partage familial – qui, qui sait, pourront combler en partie le vide laissé par les écrans.
Petits défis et outils pour faciliter le changement
Transformer la réduction des écrans en défi ludique peut motiver un adolescent. Proposez-lui, par exemple, un challenge de 7 jours : pendant une semaine, il éteint son téléphone chaque soir à 21h et ne le rallume qu’après le petit-déjeuner. Faites le défi avec lui pour le soutenir et comparer vos ressentis.
Gamifiez l’expérience : pourquoi ne pas tenir un score du nombre de jours réussis sans écrans le soir, avec une petite récompense à la clé (une sortie en famille, un ciné…) s’il atteint l’objectif ? Le fait de relever un défi peut transformer une contrainte en jeu et stimuler son envie de réussir.
Il existe également des outils concrets pour l’aider. Certaines applications ou réglages de téléphone permettent de limiter le temps d’usage (par exemple en définissant un temps maximal par jour sur les réseaux sociaux, ou en activant le mode “Ne pas déranger” sur certaines plages horaires).
Voyez cela non pas comme une surveillance, mais comme un coup de pouce technologique qu’il peut lui-même contrôler. Un ado acteur de sa propre démarche sera plus motivé : laissez-le choisir les applis de productivité qu’il souhaite essayer (comme Forest, Freedom, etc., s’il est d’accord), ou lui-même paramétrer son minuteur de technique Pomodoro (sessions de 25 minutes de travail concentré entrecoupées de 5 minutes de pause) pour rythmer ses révisions.
Enfin, encouragez-le à visualiser les bénéfices. Par exemple, demandez-lui comment il se sent après deux heures de travail sans écran par rapport à six heures entrecoupées de scroll, beaucoup de jeunes constatent qu’ils avancent bien plus en moins de temps sans distraction. Cette prise de conscience personnelle est souvent plus efficace que tous les longs discours.
Des activités enrichissantes pour remplacer les écrans pendant les révisions
Pour aider votre adolescent à passer moins de temps devant les écrans, il faut évidemment lui proposer d’autres occupations. L’idée n’est pas de le priver sans compenser : un ado qui s’ennuie aura vite fait de retourner sur son smartphone.
Profitez de la réduction d’écran pour l’inciter à des activités épanouissantes qui peuvent en plus nourrir sa réflexion sur son orientation scolaire ou réduire son stress d’ado. Voici quelques pistes d’activités de remplacement bénéfiques pour son avenir.
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Discussions en famille sur son orientation ou ses passions : Le temps dégagé des écrans peut servir à avoir de vraies conversations sur ce qui l’intéresse dans la vie, ses idées de métier plus tard, ses projets. Ces échanges informels, autour d’un repas ou d’une balade, sont précieux. Parlez-lui de votre propre parcours, des métiers que vous connaissez, sans pression. L’objectif est de l’aider à mieux se connaître. Un ado passionné de sport, de cuisine ou de technologie a déjà des pistes à creuser pour son orientation. Discuter de ses centres d’intérêt peut déclencher un déclic, surtout s’il se sent écouté et non jugé.
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Projets et défis personnels : Encouragez-le à mener un petit projet qui lui tient à cœur. Cela peut être en lien avec ses études (réaliser un mini-projet scientifique s’il aime les sciences, écrire une nouvelle s’il est littéraire, monter un petit business en ligne s’il est entrepreneur dans l’âme) ou complètement extra-scolaire (apprendre un morceau de musique, se lancer dans le DIY, etc.). L’important est qu’il découvre le plaisir de créer quelque chose hors écran. Ce faisant, il développera des compétences (organisation, créativité, persévérance) utiles pour la suite. Vous pouvez proposer de l’accompagner dans un projet commun parent-ado (par exemple, construire quelque chose ensemble, planifier un voyage, etc.), pour partager du temps de qualité loin des écrans.
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Découverte des métiers et du monde professionnel : Sans passer par un écran, il existe mille façons de découvrir des métiers. Profitez d’un week-end pour visiter un salon d’orientation ou une journée portes ouvertes d’université/école (beaucoup ont lieu en fin d’année ou au début du printemps). Encouragez-le à faire un stage d’observation pendant les vacances, ou même quelques jours en immersion chez un proche qui exerce un métier qui l’intrigue. Ces expériences concrètes l’aideront à se projeter dans l’avenir. S’il n’a pas d’idée précise, rendez-vous à des événements locaux (forum des métiers, conférences) pour ouvrir ses horizons. Même une discussion avec un ami de la famille sur son métier peut planter une graine dans son esprit. Tout cela occupe utilement son temps libre et l’éloigne des écrans en lui montrant le monde réel du travail.
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Bilan de personnalité et tests d’orientation : Votre ado connaît-il vraiment ses points forts, ses traits de personnalité ? Parfois, réaliser un bilan d’orientation peut être ludique et instructif pour lui. De nombreux tests existent, basés par exemple sur le modèle de personnalité Big Five (OCEAN). C’est d’ailleurs la méthode utilisée par Proxxie via son profil OCEAN-X© qui permet au jeune de découvrir de façon dynamique quelles sont ses tendances (est-il plutôt extraverti ou réfléchi, créatif ou pragmatique, etc.). Passer ce genre de test ensemble et discuter des résultats peut être amusant et constructif. Cela peut le motiver à réfléchir à des filières ou des métiers qui lui correspondent vraiment. Là encore, on transforme un temps qui aurait pu être passé sur les écrans en activité valorisante pour son orientation scolaire.
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Activités culturelles, sportives, artistiques : Il ne faut pas tout axer sur le travail et l’orientation non plus ! L’objectif est aussi que votre adolescent déstresse et s’épanouisse. Proposez-lui d’utiliser son nouveau temps libre pour faire du sport (footing, vélo, salle de sport, peu importe du moment qu’il bouge), pour lire un roman qui l’inspire, cuisiner une nouvelle recette, ou aller voir une expo/un film ensemble. Ces activités l’aident à se changer les idées, à se sentir mieux dans sa peau, ce qui rejaillira positivement sur ses études. Un esprit sain dans un corps sain : moins d’écran, plus d’action !
Nos tips
Comment amener votre ado à essayer une nouvelle activité ?
Au lieu d’imposer une activité que vous jugez bénéfique, partez de ses goûts. S’il aime la photo, proposez-lui un défi photo en extérieur plutôt qu’un énième jeu vidéo. S’il aime les énigmes, inscrivez-vous en famille à un escape game. S’il est curieux de votre travail, invitez-le une journée à vous accompagner (si possible) pour lui faire découvrir votre univers professionnel. L’essentiel est qu’il y trouve son compte et ne voie pas ça comme une punition liée aux écrans.
Proxxie : des outils pour vous accompagner dans l’orientation de votre enfant
Pour beaucoup de parents, guider son ado dans son orientation scolaire tout en gérant les enjeux du quotidien (comme le temps d’écran, le stress des examens, etc.) peut sembler un défi de taille. C’est là qu’une plateforme comme Proxxie peut faire toute la différence. Proxxie accompagne les parents de lycéens avec un portail complet réunissant des outils high-tech et l’expertise humaine pour aider chaque jeune à trouver sa voie.
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Tableau de bord : Proxxie met à disposition un tableau de bord centralisé qui permet de suivre pas à pas l’orientation de votre enfant. Vous y trouverez un calendrier des étapes clés (choix des spécialités, inscriptions Parcoursup, etc.) et vous pouvez y renseigner les objectifs de votre ado. Ce tableau de bord devient le cockpit de pilotage de son projet d’orientation, et il est partagé entre vous, votre enfant et éventuellement un coach Proxxie. Chacun peut y voir l’avancement, ce qui responsabilise votre ado tout en vous permettant de l’accompagner sans être constamment derrière lui.
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Profil OCEAN-X© et tests de personnalité dynamiques : Comme évoqué plus haut, Proxxie utilise un profilage basé sur le Big Five (Openness/Ouverture, Conscientiousness/Rigueur, Extraversion, Agreeableness/Altruisme, Neuroticism/Stabilité) pour aider les jeunes à mieux cerner leur personnalité. Le profil OCEAN-X© est un test ludique et dynamique – pas un questionnaire barbant – qui va faire ressortir les traits saillants de votre ado. Connaître son profil aide énormément pour l’orientation : un jeune qui « comprend qui il est saura toujours où aller. L’orientation, c’est d’abord une aventure intérieure », comme le résume Charles, coach chez Proxxie. En identifiant ses talents et ses aspirations profondes, votre enfant pourra explorer des pistes d’études qui lui correspondent vraiment, ce qui peut le remotiver à se projeter au-delà des écrans.
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Proxxie Calendar : Il s’agit d’un calendrier qui associe emploi du temps scolaire, planning de révisions et activités d’orientation. Par exemple, vous pouvez y intégrer les créneaux sans écran décidés ensemble, les sessions de travail (méthode Pomodoro, etc.), mais aussi les événements liés à l’orientation (salons, journées portes ouvertes, rendez-vous avec un mentor Proxxie…). Le Proxxie Calendar aide à la gestion du temps de votre ado en donnant une vision globale de ses semaines. Fini le temps où il prétendait n’avoir “pas le temps” pour autre chose que les écrans : en visualisant son planning, il apprend à équilibrer travail, loisirs digitaux et activités constructives. C’est un outil très apprécié des parents pour instaurer une routine saine, surtout en période de révisions du bac.
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Proxxie Academy : C’est la bibliothèque de ressources en ligne de Proxxie (articles, vidéos, fiches métiers, webinaires). Vous y trouverez des conseils pour l’orientation, mais aussi sur le bien-être de l’ado, la gestion du stress, les méthodes de travail efficaces, etc. Par exemple, si vous cherchez des idées pour aider votre enfant à mieux mémoriser ou à s’organiser, la Proxxie Academy propose des contenus rédigés par des experts de l’éducation. C’est un peu le “Studyrama” by Proxxie, avec une approche positive et centrée sur le jeune. Votre ado peut lui-même y puiser des informations – autant l’encourager à naviguer sur ce genre de site plutôt que de traîner sur des plateformes moins utiles ! En période de révisions, consulter un article “Comment booster ta concentration” ou “10 techniques pour gérer ton stress avant le bac” peut l’aider concrètement, et c’est du temps d’écran intelligent.
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Proxxie Coach : Enfin, Proxxie propose un accompagnement humain sous forme de coaching personnalisé. Un mentor ou coach certifié peut suivre votre ado, répondre à ses questions, l’aider à débloquer en cas de refus de parler d’orientation par exemple. On sait que certains jeunes n’osent pas se confier à leurs parents sur leurs doutes. Parfois, entendre un discours extérieur fait moins peur. Le coach Proxxie peut être cette personne de confiance qui guide votre enfant pas à pas, que ce soit pour structurer ses révisions, gérer son stress ou affiner son projet d’orientation. Cet accompagnement se fait en lien avec vous, parents, pour avancer en équipe autour du jeune.
Témoignages d’élèves
Rien de tel que des exemples concrets pour illustrer comment on peut réduire son temps d’écran et améliorer à la fois ses résultats scolaires et sa préparation d’orientation. Voici deux témoignages d’élèves qui ont changé leurs habitudes grâce à l’accompagnement de Proxxie :
Alice, 17 ans (Terminale) : « Préparer le bac français depuis l’étranger, ce n’est pas simple… Au début de l’année, je passais trop de temps sur les réseaux pour garder le contact avec mes amis en France. Mes parents s’inquiétaient car mes notes baissaient et j’étais épuisée. On a découvert Proxxie un peu par hasard et ça a tout changé. J’ai fait le profil OCEAN-X qui m’a bluffée : j’ai compris que j’étais ultra consciencieuse mais que je manquais de stabilité émotionnelle face au stress. Mon coach Proxxie m’a aidée à établir un planning de révisions (avec Proxxie Calendar) où j’ai intégré des plages sans écrans le soir. Au début, c’était dur, mais on a instauré des rituels détente en famille à la place (petite tisane et discussion). J’ai aussi suivi un atelier en ligne sur Proxxie Academy sur la gestion du stress, super utile. Au final, j’ai diminué mon temps d’écran de moitié. Je dors mieux, je me sens plus sereine et j’ai remonté ma moyenne de 2 points. Et j’ai même trouvé ma voie : je veux faire des études de psychologie !»
Jules, 16 ans (Première, Lyon) : « Je suis du genre gamer… Passer 5 heures d’affilée sur l’ordi ne me faisait pas peur, au grand désespoir de mes parents ! Quand je suis entré en Première, avec le bac de français à la fin de l’année, mes parents ont voulu que je change mes habitudes. On s’est souvent accrochés à cause des jeux vidéo. Ce qui m’a aidé, c’est quand on a commencé à utiliser le tableau de bord Proxxie. On a fixé ensemble des objectifs : par exemple, finir mes devoirs avant 19h, et pas de console les soirs de semaine. Voir tout ça écrit dans le tableau de bord, ça m’a responsabilisé. J’ai joué le jeu et j’ai eu la surprise de voir que deux heures de travail sans écran valent six heures avec l’écran – j’avance vraiment plus vite dans mes révisions maintenantletudiant.frletudiant.fr. Du coup, je culpabilise moins quand je prends du temps pour jouer, car c’est après le travail. Proxxie m’a aussi fait faire un test d’orientation et j’ai découvert le métier de développeur de jeux vidéo (game designer). Ça m’a motivé à bosser mes maths, car j’en aurai besoin. Je n’abandonne pas ma passion du jeu, mais je l’ai un peu canalisée grâce à Proxxie. Mes parents sont plus cools avec moi maintenant, car ils voient que je gère mieux mon temps. »