Une mère et son fils en train de Préparer la Terminale 2025 : réussir sa rentrée, son bac et son orientation

Préparer la Terminale 2025 : réussir sa rentrée, son bac et son orientation

3 min
21 juillet 2025

Rédigé par Charles Broussin

Sommaire

Comprendre les enjeux de la terminale : une année courte et décisive

Installer de bonnes habitudes dès la rentrée : régularité, méthode, équilibre

Parcoursup en toile de fond : l’orientation devient réelle

Le Grand Oral : une opportunité à préparer tôt

Cultiver la motivation sans mettre la pression

La Terminale n’est pas une année ordinaire. Elle marque la fin du lycée, le passage vers les études supérieures et la prise de décisions majeures. Pour votre adolescent, c’est à la fois un point d’aboutissement et un point de départ. Dès la rentrée, il entre dans un double défi : valider son bac et construire son avenir. Et ce tournant demande de l’organisation, du recul… et beaucoup de confiance.

En tant que parent, vous avez un rôle essentiel à jouer dans ce moment charnière. Pas pour lui tracer un chemin, mais pour l’aider à aborder cette année avec clarté, sérénité et méthode. Voici comment.

Comprendre les enjeux de la terminale : une année courte et décisive

Dès septembre, les échéances s’accélèrent. Il ne reste que quelques mois avant les premiers vœux d’orientation sur Parcoursup. L’année est courte, et les enjeux s’imbriquent : les notes comptent pour le bac, mais aussi pour les dossiers de candidature dans le supérieur.

Les trois spécialités choisies en fin de Première sont désormais approfondies. Deux d’entre elles seront conservées jusqu’en mars, et feront l’objet d’épreuves écrites en mai. La troisième est abandonnée mais figure sur le bulletin : elle pèse donc dans l’analyse du profil par les écoles. L’épreuve anticipée de français est passée, mais une nouvelle étape se profile déjà : le Grand Oral, qui interroge autant la posture personnelle que les connaissances.

Résultat : votre enfant doit faire preuve de constance, d’endurance et de capacité à se projeter, tout en gérant une charge mentale inédite.

Installer de bonnes habitudes dès la rentrée : régularité, méthode, équilibre

Il est tentant de “laisser venir” septembre en mode reprise douce, mais la Terminale ne permet pas vraiment de temps mort. Les premières semaines sont décisives pour prendre le bon rythme. C’est dès maintenant que se construisent les fondations qui tiendront jusqu’aux épreuves.

Votre rôle, ici, n’est pas de veiller aux devoirs, mais d’offrir un cadre sécurisant, propice à l’organisation et à la prise de responsabilité. Encouragez des rituels simples : un espace de travail bien organisé, des horaires de sommeil stables, des moments de pause intégrés dans la semaine.

Inutile de dramatiser ou de parler du bac à chaque repas. Ce qui aide, c’est de cultiver un climat de régularité tranquille: ni relâchement total, ni pression continue. Un élève de Terminale qui avance sereinement chaque semaine, qui comprend comment gérer ses priorités et qui sait quand demander de l’aide, est infiniment plus efficace qu’un lycéen en panique au printemps.

Parcoursup en toile de fond : l’orientation devient réelle

À partir de novembre, les discussions autour de l’après-bac deviennent incontournables. Parcoursup s’ouvre en janvier, mais les salons, les journées portes ouvertes, les conférences métiers, les échanges avec les profs et les proches commencent dès l’automne. C’est aussi à ce moment-là que de nombreux lycéens réalisent que leur avenir ne se décidera pas en quelques clics sur une plateforme, mais qu’il faut y réfléchir en amont.

C’est ici que votre posture fait toute la différence. Plutôt que d’attendre que votre ado sache “ce qu’il veut faire”, proposez-lui de réfléchir à qui il est, ce qu’il aime, ce qui l’anime. Intéressez-vous à ses matières préférées, à ses projets personnels, à ce qui l’a marqué en stage ou en cours. Il n’est pas nécessaire d’avoir un projet arrêté : ce qui compte, c’est de nourrir une réflexion progressive et concrète.

Et si l’orientation l’angoisse, rassurez-le : on peut très bien avancer à petits pas. Une envie, un intérêt, un échange peuvent suffire à enclencher une piste. Et les outils comme Proxxie peuvent justement vous accompagner dans ce cheminement à deux.

Le Grand Oral : une opportunité à préparer tôt

Trop souvent perçu comme une épreuve redoutée, le Grand Oral est pourtant une occasion rare de valoriser ses idées, sa voix, son projet. Dès le premier trimestre, il est utile d’en parler sans pression, pour qu’il commence à y réfléchir tranquillement.

La première étape ? Identifier une ou deux grandes questions en lien avec ses spécialités, qui l’intéressent sincèrement. Pas besoin de maîtriser déjà les réponses : ce qui compte, c’est d’oser formuler une problématique personnelle, de nourrir sa curiosité.

Votre enfant gagnera à pratiquer régulièrement la prise de parole : en exposant une idée, en racontant ce qu’il a lu ou vu, en exprimant un avis argumenté. Vous pouvez l’aider, à la maison, à s’entrainer sans formalisme, en l’écoutant, en posant des questions bienveillantes. Cette habitude renforce sa confiance et sa capacité à prendre la parole en public — une compétence précieuse pour le bac, mais aussi pour la vie.

Cultiver la motivation sans mettre la pression

L’un des risques de cette année, c’est l’usure mentale. Entre les évaluations régulières, les échéances d’orientation, la pression des bulletins et l’incertitude sur l’avenir, le moral peut fluctuer. Votre ado aura peut-être des hauts et des bas. C’est normal.

Votre présence, dans ces moments-là, est précieuse. Pas pour imposer des solutions, mais pour rappeler que vous avez confiance en lui. Évitez les injonctions (“tu n’as pas le droit de te relâcher”, “c’est maintenant ou jamais”), qui peuvent faire l’effet inverse. Privilégiez les discussions ouvertes, l’écoute sincère, les encouragements réalistes. Un adolescent qui se sent soutenu progresse mieux qu’un adolescent surveillé.

Et surtout, n’oubliez pas de préserver des espaces sans rapport avec l’école : loisirs, sorties, temps en famille, moments de respiration. L’équilibre est un facteur clé de réussite.

Conclusion

La terminale est une année dense, mais elle peut aussi devenir un temps de révélation, d’affirmation, de transition réussie. C’est l’occasion pour votre ado de s’emparer de son parcours, d’assumer ses envies, de tester son autonomie, et de poser les premières briques de son avenir.

Ce dont il a le plus besoin ? D’un entourage qui croit en lui, qui l’aide à s’organiser sans tout faire à sa place, qui soutient sans juger, et qui rappelle que cette étape, même exigeante, est aussi l’occasion de grandir et de se découvrir.

Avec un accompagnement juste, bienveillant et progressif, cette année charnière peut devenir bien plus qu’un passage obligé : un véritable tremplin vers l’avenir.