Formations post‐bac : guide complet pour lycéens et parents
L’entrée dans l’enseignement supérieur est un moment charnière pour tout lycéen – et source d’inquiétude pour les parents. Proxxie, plateforme d’orientation scolaire innovante, vous accompagne pas à pas : contenus multimédias, outils interactifs (Proxxie Calendar©, Proxxie Jobs©, Proxxie Academy©) et prise de contact gratuite avec un expert. Grâce à la méthode d’orientation OCEAN‑X (profilage Big Five) et à une équipe pluridisciplinaire (psychologues, conseillers, coachs d’orientation) utilisant des outils comme Proxxie Coach© et Proxxie Analytics©, chaque famille bénéficie d’un projet personnalisé. Ce « tableau de bord dynamique » crée une véritable « carte d’identité » de l’élève consultable en continu, optimisant ainsi l’admission dans les filières en France ou à l’étranger.
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Dans ce guide, nous passons en revue toutes les voies post‑bac (université, BTS/IUT, classes prépas, écoles spécialisées, apprentissage, études à l’étranger, etc.), leurs coûts et leurs avantages/inconvénients. Nous abordons aussi le processus Parcoursup (formulation des vœux, lettres de motivation, phase complémentaire) et la réorientation après un premier choix. Des tableaux comparatifs et des témoignages d’anciens lycéens illustrent chaque point.
Panorama des filières d’études après le bac
Après le bac (général, technologique ou professionnel), les lycéens français peuvent choisir parmi de nombreuses filières. Chacune a ses spécificités de durée, de coût et de niveau d’exigence. Voici les principales voies, classées par catégorie :
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Université (Licence – Master – Doctorat) : C’est la filière la plus générale. La licence (bac+3) propose des enseignements théoriques (droit, économie, sciences, lettres, langues, etc.). Elle est suivie d’un master (bac+5) dans le domaine choisi. Les études médicales se déroulent souvent en parallèle d’une licence santé (PASS ou L.AS). L’université est ouverte à tout bachelier, mais certaines filières en tension peuvent exiger un bon dossier scolaire. Le coût est très faible pour l’étudiant – les droits d’inscription nationaux sont de l’ordre de 175 € en licence et 250 € en master (tarifs 2024‑2025) (auxquels s’ajoutent la CVEC d’environ 100 € et les frais de vie). Dans l’enseignement universitaire français, on suit une Licence en 3 ans puis un Master en 2 ans (Diplôme d’État). La Licence couvre de nombreux domaines (droit, économie, langues, sciences, etc.). L’accès se fait sur dossier scolaire ; les filières très demandées (médecine, psychologie, PACES/Pass…) sont sélectives. L’atout majeur de l’université est son coût modique et la reconnaissance internationale de la formation.
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IUT (B.U.T – Bachelor Universitaire de Technologie) : Ces sections universitaires (intégrées à l’université) offrent des formations professionnalisantes en 3 ans après le bac. De nombreuses spécialités existent (informatique, génie mécanique, gestion, etc.). Le diplôme est le BUT (ex‑DUT), souvent préparé à l’IUT en alternance possible. L’admission se fait sur dossier et parfois entretien. Coût : frais universitaires standards (175 €) plus CVEC. Atout : programme très concret, stages en entreprise, bon taux d’insertion professionnelle.
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BTS (Brevet de Technicien Supérieur) : Formation courte en 2 ans après le bac (150 spécialités dans tous secteurs, industriel, tertiaire, restauration, etc.). Organisée généralement en lycée ou CFA, l’admission se fait sur dossier (voire tests/entretiens). La moitié des bacheliers visent initialement l’insertion professionnelle ; près de 50 % des diplômés poursuivent en licence professionnelle ou licence générale. L’apprentissage est également possible pour de nombreux BTS. Comme c’est une formation publique, les frais sont très faibles (CVEC seulement). Points forts : durée courte, grande proximité avec le monde pro, possible double statut étudiant salarié.
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Classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) : Certaines filières (scientifiques, économiques/commerciales, littéraires) proposent des prépas de 2 ans après le bac. Ces CPGE (ex. MPSI, PCSI, B/L, ECG, etc.) préparent intensivement aux concours des grandes écoles d’ingénieurs, de commerce, des ENS, vétérinaires, etc. L’admission se fait sur dossier (diplômes, notes, appréciations), la sélection est exigeante. L’avantage est l’enseignement très poussé (maths, physique, langues, etc.), préparant des concours sélectifs. Inconvénient : charge de travail très lourde et stressante. Après deux ans de prépa, les élèves intègrent ensuite 3 ans d’école (diplôme d’ingénieur, de commerce, etc.). Les écoles intégrées proposent également des CPGE « prépas intégrées » en interne et recrutent souvent sur concours communs (concours Avenir, Puissance Alpha, etc.).
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Grandes écoles accessibles post‑bac : Outre les prépas, certaines écoles de commerce ou d’ingénieurs recrutent directement après le bac, souvent par concours ou admissions parallèles. Ces parcours (écoles supérieures de commerce, d’ingénieurs, de stat, etc.) durent environ 5 ans (2 ans préparatoires en interne + 3 ans école). Les frais de scolarité y sont variables : certaines écoles publiques (polytechniques, IUT ingénieur, ENA) restent modérés, mais de nombreuses écoles privées affichent entre 5 000 et 10 000 € par an ou plus. Elles offrent un encadrement fort et un réseau. Admission : bons résultats au bac (souvent bac S/ES), profils dynamiques et dossier solide.
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Écoles spécialisées : Il existe des écoles post‑bac dans de nombreux secteurs spécifiques (paramédical, social, artistique, architecture, police, armée…). Par exemple : les filières paramédicales/santé (infirmier, ergothérapeute, pédicure-podologue, ostéopathe, etc.) durent généralement 3 à 4 ans (5 à 6 ans pour ostéopathe) et délivrent un diplôme d’État. Les écoles sociales (assistant social, éducateur, etc.) durent 3 ans. Les écoles d’art et d’architecture (dessin, design, écoles de commerce de l’art) nécessitent souvent 5 années d’études pour le diplôme d’architecte et ont leurs propres concours ou dossiers d’admission. Les filières police/armées (gardien de la paix, gendarmerie, ENSOSP) recrutent sur concours. L’admission se fait via concours ou dossier post‑bac, les coûts varient (souvent peu élevés pour les diplômes d’État). Ces formations donnent un métier précis en sortie, mais sont très sélectives et règlementées.
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Apprentissage et alternance : De nombreuses formations (BTS, BUT, licences, écoles…) peuvent être suivies en alternance, c’est-à-dire en apprentissage ou en contrat de professionnalisation. L’avantage majeur est financier : la formation est gratuite car financée par l’entreprise, et l’étudiant est rémunéré. En clair, l’entreprise prend en charge tous les frais de scolarité. Seule reste à la charge de l’apprenti la contribution CVEC (~100 €). L’alternance permet de vivre un vrai métier en entreprise tout en poursuivant ses études et facilite grandement l’insertion. En revanche, il faut trouver une entreprise d’accueil et l’inscription se fait souvent hors Parcoursup (via CFA ou sites spécialisés).
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Études à l’étranger : Il est aussi possible de partir étudier hors de France (universités européennes, états-Unis, Québec, etc.). Cela ouvre sur des diplômes internationaux et une expérience culturelle enrichissante, mais il faut s’y prendre très tôt (admissions à l’étranger en début de terminale), compter un budget souvent élevé (sauf bourses), et parfois repasser des tests linguistiques. Comme le note un article, « lorsqu’on est scolarisé à l’étranger (…) le processus [d’inscription] peut carrément tourner au parcours du combattant ». Cependant, pour les lycéens français résidant à l’étranger, des procédures dédiées (parfois facilitées par les lycées français de l’étranger) existent et sont à étudier avec soin.

Avantages et inconvénients des principaux parcours
Chaque filière présente des points forts et des points faibles. Il est utile de les comparer rapidement pour identifier ce qui convient le mieux au profil de l’élève :
Université
- Avantages : Ouverte à tous les bacheliers, variété de cursus, coûts très faibles (175 € par an). Souplesse dans la validation des études (redoublement possible, parcours aménageable).
- Inconvénients : Moins d’encadrement personnalisé, cours magistraux souvent peu interactifs, et certaines facs sont victimes de sous-effectifs. Certaines filières (médecine, pharmacie, etc.) sont très sélectives à l’entrée des 2ᵉ année PASS/L-AS.
IUT / BUT
- Avantages : Formation professionnalisante avec stages/TP, bon compromis durée/concrétude, possibilité d’alternance. Diplôme reconnu (BUT) et souvent de bons taux d’insertion.
- Inconvénients : Entrée parfois sélective selon bac, et environnement académique moins prestigieux (pas de grandes écoles en direct).
BTS
- Avantages : Court (2 ans), très orienté pratique, nombreux domaines couverts. Insertion facile ou poursuite en licence pro.
- Inconvénients : Programme très chargé en 2 ans (peu de redoublement). Les places en BTS sont limitées, il faut souvent de bonnes notes ou motivations fortes pour être pris.
Classes prépa + Grandes Écoles
- Avantages : Excellente formation académique (niveau avancé), nombreuses passerelles vers les meilleurs diplômes (ingénieur, commerce, ENS, etc.). Les grandes écoles offrent souvent de solides réseaux professionnels.
- Inconvénients : Travail très intensif et stressant. Peu de loisirs personnels. L’entrée en prépa est hyper-sélective (dossier très exigeant). Les écoles privées en post-bac ont des frais élevés (jusqu’à 10 000 €/an).
Écoles spécialisées (santé, social, art, etc.)
- Avantages : Formation ciblée sur un métier précis. Diplômes d’État reconnus (ex. DE d’infirmier) avec cursus encadré. Souvent très professionnalisantes.
- Inconvénients : Sélection par concours ou dossier (souvent très forte demande). Peu de flexibilité de parcours (difficile de changer de branche en cours de route). Certaines écoles privées coûtent cher (ex. écoles de commerce de l’art, architecture privée).
Apprentissage / alternance
- Avantages : Gratuit pour l’apprenti (formation financée par l’entreprise) et rémunéré. Forme très professionnalisante (expérience pro immédiate), accès facilité aux entreprises. Égalité des chances financière – “une formation gratuite et rémunérée” pour tous.
- Inconvénients : Requiert de trouver un contrat en entreprise. Moins de vie étudiante classique. Certaines formations ne sont pas disponibles en alternance.
Études à l’étranger
- Avantages : Ouverture culturelle et linguistique, diplômes internationaux (Erasmus, LMD européen). Certains pays ont des frais très bas (Allemagne, Scandinavie). Renommée des universités anglo-saxonnes pour certains cursus.
- Inconvénients : Démarches administratives lourdes (visa, TOEFL/IELTS, etc.). Frais de scolarité souvent élevés (sauf Europe). Isolement géographique si pas au sein d’un lycée français. Parcours à l’étranger peut être complexe comme le souligne French Morning.
Tableau comparatif : durée, coût, profil
Filière / Formation | Durée | Coût annuel (env.) | Admission / Profil |
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Licence universitaire (bac+3, master+2) | 3 ans (Licence) + 2 ans (Master) | 175 € (droits d’inscription) + ~100 € CVEC | Accessible à tout bachelier (dossier académique) |
BUT (IUT) | 3 ans après le bac | 175 € (public) + CVEC | Sélection sur dossier (ou entretien), profils scientifiques ou techniques (STI2D, S, etc.) |
BTS (STS en lycée) | 2 ans après le bac | Gratuit (CVEC) | Sur dossier. Très prisé des bacs pro ou techno, notes correctes requises. |
CPGE (2 ans) + Grande École (3 ans) | 5 ans (2+3) | ≈ 0€ à 10 000€/an (selon public/privé) | Bac S (ou ES/techno pour ECG). Dossier scolaire très exigeant. |
École spécialisée paramédical / social | 3 à 4 ans (DE) | Variable (généralement gratuit pour DE) | Sélection sur concours (ex. infirmier) ou dossier (social). Bac pro ou bac ST2S souvent, ou bac général. |
École d’art / architecture | 5 ans pour diplôme d’architecte | Certains diplômes publics gratuits (ENSAD), école privée jusqu’à 8-10 000€ | Bac STD2A ou bac général (artistique), concours d’entrée avec portfolio. |
Apprentissage (BTS/BUT/licence…) | 2 à 5 ans (selon formation) | 0 € (gratuit) – pris en charge par l’entreprise | Contrat en entreprise. Bac selon formation, profil volontaire / autonome. |
Études à l’étranger | Varie (licence/master) | Dépend du pays (0€ à 20 000€) | Bac requis, tests linguistiques (ex. TOEFL). Dossier + parfois concours. |
Ces chiffres sont des ordres de grandeur. Par exemple, les frais d’inscription à l’université seront de 175 € (licence) ou 250 € (master), alors que les écoles de commerce privées peuvent atteindre 8 000–10 000 € par an. Les formations en alternance ne facturent aucun frais de scolarité à l’apprenti, l’entreprise prenant tout en charge.
Le processus Parcoursup et conseils pour formuler ses vœux
Depuis 2018, Parcoursup est la plateforme centrale d’admission dans la plupart des filières post-bac en France. Le calendrier est le suivant :
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Période de vœux (janvier – mars/avril) : le lycéen inscrit sur Parcoursup peut formuler jusqu’à 10 vœux principaux (formations initiales) et 10 vœux alternance. Important : à ce stade les vœux ne sont pas classés par ordre de préférence. On compose un dossier pour chaque vœu (bulletins, appréciations, lettre de motivation appelée « Projet de formation motivé »).
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Phase d’examen des dossiers (avril – début juin) : les établissements évaluent les dossiers, consultent la « Fiche Avenir » remplie par les professeurs, et décident d’acceptations, de propositions « oui si… » (admission sous conditions), de listes d’attente ou de refus.
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Phase d’admission principale (juin) : début juin, les premiers résultats tombent (par ex. fin juin 2025, 66 % des candidats avaient au moins une proposition d’après le ministère). Le lycéen doit répondre (accepter, refuser ou attendre) dans les délais impartis.
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Phase complémentaire (juin – juillet) : pour ceux sans aucune proposition ou ceux qui souhaitent plus d’options, Parcoursup ouvre une phase complémentaire permettant de formuler de nouveaux vœux sur les places encore disponibles. C’est une deuxième chance précieuse pour « ne pas se retrouver sans rien ».
Sur Parcoursup, il est crucial de bien préparer ses vœux et de diversifier ses choix. Voici quelques conseils pratiques :
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Varier les niveaux et les lieux : postuler à différents types de formations (universités + BTS par exemple) et dans plusieurs académies. Utiliser la règle des sous-vœux : par exemple, demander un BTS Commerce dans cinq établissements compte pour un seul vœu (puisqu’on choisit la formation et non l’école). Un mélange de filières sélectives et moins sélectives évite le « tout ou rien ».
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Rédiger un bon Projet de Formation Motivé : chaque vœu doit inclure une lettre de motivation claire. Expliquez en quoi la formation correspond au profil de l’élève, à ses résultats et projets (vous pouvez vous appuyer sur le profil OCEAN‑X obtenu via Proxxie). Montrez la cohérence entre les matières étudiées et le cursus visé.
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Phase complémentaire : surveillez attentivement les opportunités en juin/juillet. Si vous n’êtes pas accepté nulle part, utilisez cette phase pour saisir les dernières places disponibles.
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Valoriser le dossier scolaire : la Fiche Avenir (remplie par l’établissement) est invisible au candidat, mais assurez-vous que les professeurs connaissent bien le dossier de l’élève pour qu’ils la rédigent positivement. Inversement, mettez en avant tout stage, projet ou club (bulletin, CV joint) montrant la motivation.
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Activités extrascolaires : la rubrique « Activités et Centres d’intérêt » sur Parcoursup est facultative mais stratégique. Mentionnez les sports, associations, projets ou jobs d’été du lycéen pour distinguer son profil.
Avantages de Parcoursup : transparence sur les critères (chaque formation décrit ses attentes), accompagnement des candidats (forum, simulation de vœux), et flexibilité : on peut formuler jusqu’à 10 vœux (+10 alternance) sans les classer. Inconvénients : c’est un système stressant (longue attente) et parfois opaque (critères flous, « priorité locale » accordée aux élèves du même lycée ou académie). De plus, Parcoursup peut défavoriser les profils non‑linéaires : les étudiants en réorientation reçoivent en moyenne beaucoup moins de propositions que les néo‑bacheliers (le parcours atypique est jugé « suspect »).
Parcours hors Parcoursup et à l’étranger
Toutes les formations ne passent pas par Parcoursup. Les écoles privées et spécialisées hors Parcoursup existent dans de nombreux domaines (écoles de commerce, de graphisme, de communication…). Elles recrutent souvent sur concours propres et délivrent des diplômes plus orientés marché du travail. Attention : vérifiez toujours qu’une formation hors‑Parcoursup délivre un titre RNCP reconnu par l’État (niveau licence, master, etc.). Sinon, elle risque d’être très mal valorisée. Depuis fin 2021, les écoles hors‑Parcoursup ayant le label Certifiés et / ou RNCP se trouvent sur la liste Niveau de qualité (si certifiées Qualiopi).
Côté finance, Parcoursup est généralement plus « accessible » financièrement que ces écoles privées. En 2024‑25, les droits à l’université (licence) restent très bas (175 €), tandis que les écoles de commerce hors Parcoursup peuvent demander plusieurs milliers d’euros par an. L’alternance reste une alternative gratuite comme expliqué ci‑dessous.
Les formations à l’étranger ou internat d’excellence : certains lycéens peuvent aussi choisir de faire une partie de leurs études supérieures dans un autre pays (programme Erasmus, universités UK/USA, doubles diplômes…). Cela ouvre des opportunités uniques, mais implique de s’inscrire séparément hors Parcoursup et de préparer IELTS/TOEFL, frais de scolarité élevés, etc. C’est une option intéressante pour les profils aventureux ou internationalisés (résidents hors France, binationaux, etc.), à envisager suffisamment tôt (1ᵉʳ semestre de terminale) et avec l’aide de spécialistes. Proxxie peut vous aider à explorer ces parcours. Pour sortir du cadre Parcoursup, on peut se tourner vers des formations en alternance ou à l’étranger. Par exemple, suivant la recommandation d’experts de l’orientation : « considérer toutes les options (alternance, apprentissage, études à l’étranger) » en cas de besoin. Cela permet d’éviter les blocages et de donner plus de flexibilité au projet du jeune.
Se réorienter après un premier choix
Ne pas être satisfait de son 1ᵉʳ choix n’est pas un échec. La réorientation est possible à tout moment (après un BTS, une licence 1, un BUT, ou même plus tard) et vise à faire travailler le jeune dans ce qui lui plaît réellement.
Quelques conseils : faites un bilan d’orientation (que Proxxie propose), réfléchissez aux centres d’intérêt du lycéen et aux secteurs porteurs. Des formations complémentaires (passerelle BTS → licence, passerelle universitaire → école) existent souvent. Cependant, soyez conscient que sur Parcoursup les candidats en réorientation partent désavantagés : ils reçoivent en moyenne beaucoup moins de propositions d’admission que les néo‑bacheliers. Comme le raconte Philippe, étudiant ayant échoué deux fois en licence STAPS, « les candidats en réorientation ont moins de chances [face aux néobacheliers]… ».
Pour compenser, valorisez le parcours (lettre de motivation très soignée, bulletins améliorés) et n’hésitez pas à solliciter les phases complémentaires ou des procédures spécifiques (colloques admission parallèle, universités d’été de la CGE, etc.). Le plus important est d’orienter le jeune vers une filière qui correspond à ses forces et motivations – c’est la clé d’une réussite à long terme.
Témoignages d’anciens étudiants
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Lina, 18 ans (Lycée Français de New York) : « Je me suis inscrite sur Parcoursup dès le 16 janvier pour être tranquille. J’avais préparé mon dossier et mes lettres de motivation à l’avance, consciente du décalage horaire avec la France. Ça m’a permis de gérer calmement chaque étape. » (témoignage fictif illustratif)
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Alexandre, 18 ans (Bac Pro) : « J’ai demandé des BTS et des BUT en communication dans toute la France. J’ai trois formations acceptées dans un BTS privé et public ainsi que dans un IUT à Tours », se réjouit-il. Ce lycéen en bac pro a connu beaucoup d’angoisse durant l’attente, mais il souligne le soulagement d’avoir ses trois propositions.
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Rayane, 19 ans (après BTS SIO) : « Je me suis rendu compte que l’informatique n’était pas ce qui m’intéressait, j’ai donc décidé de tester la licence de Langues Étrangères Appliquées (LEA) », explique Rayane. Étudiant en réorientation, il insiste sur l’importance de tester ses intérêts avant de s’engager dans une voie longue.
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Kenza, 17 ans (Lycée général) : « Je tourne autour de 10 de moyenne… selon les profs il faudrait au moins 13 pour entrer en BTS. J’ai eu un problème familial et j’ai décroché un peu… J’ai peur de me retrouver sans rien et je me connecte toutes les 30 minutes sur Parcoursup pour vérifier ma position », confie cette lycéenne du 93. Elle illustre le stress de la phase d’attente chez les lycéens en échec (ses vœux étaient pour des licences et prépas).
Ces témoignages montrent la diversité des parcours post‑bac et l’utilité d’un accompagnement personnalisé. Chez Proxxie, nous mettons cette expérience au cœur de l’orientation : grâce au profil OCEAN‑X et à un suivi humain (Proxxie Coach©), chaque famille peut suivre l’avancement des vœux (via Proxxie Calendar©) et ajuster la stratégie en temps réel (conseils d’experts, e‑learning sur Proxxie Academy©). L’objectif est de donner confiance à l’élève pour qu’il s’engage vers le projet qu’il a lui-même construit et de rassurer les parents en leur offrant une vision claire du processus.
Conclusion
En résumé, le choix d’une formation post‑bac doit se faire en fonction du profil de l’élève:
Sa personnalité (modèle OCEAN‑X), ses notes, ses préférences (théorique vs. pratique), son projet professionnel et… des contraintes financières. Ce guide vous a présenté toutes les options en France (et un aperçu de l’étranger), leurs coûts, durée, avantages et limites, ainsi que des conseils concrets pour réussir vos vœux sur Parcoursup. Avec les outils de Proxxie, vous pourrez naviguer sereinement dans ces informations et aider votre ado à « prendre son envol » vers les études supérieures qui lui correspondent vraiment.
Sources : ONISEP, Diplomeo, experts de l’orientation et autres ressources spécialisées. Les citations proviennent de témoignages d’élèves relayés par la presse et l’orientation.