Représentation d'une équipe dans un open space

Relation parent-ado

Le meilleur des ressources pour vous aider dans l'orientation de votre enfant !

L’adolescence, c’est ce moment magique… où votre enfant peut passer de “j’ai besoin de toi” à “laisse-moi tranquille” en 4 secondes chrono. C’est aussi une période pleine de doutes, de remises en question, autant pour les ados que pour les parents.

Saviez-vous que 80 % des jeunes déclarent que leurs parents influencent fortement leurs choix d’orientation ?

Chez Proxxie, nous sommes convaincus que la qualité de la relation parent-ado est un levier essentiel pour une orientation réussie.

Avec ces ressources, on vous aide à :

- Mieux communiquer avec votre ado, même quand il n’a “pas envie d’en parler”

- Comprendre ce qui se passe dans sa tête (et dans son cœur) avec les apports de la psychologie et des neurosciences

- Poser un cadre tout en laissant de la liberté, sans culpabiliser

- Explorer des outils concrets pour renouer le dialogue autour de l’avenir : ses choix, ses envies, ses craintes

Objectif : renforcer le lien pour mieux avancer ensemble

La relation parent-ado est parfois mouvementée, mais elle peut devenir un véritable tremplin pour construire l’avenir.

Nos contenus et nos outils sont là pour vous aider à faire équipe avec votre enfant, même quand le dialogue est compliqué.

Parce qu’à deux, c’est toujours plus clair.

Le mot de Charles, coach chez Proxxie :

“Un ado qui se sent compris est un ado qui ose s’exprimer. C’est la première brique de toute orientation réussie.”

Vos questions les plus fréquentes

1. Comment garder une bonne communication avec mon ado sans qu’il se ferme ?

Quand nous posons des questions à un ado et qu’il répond par un simple “ça va” ou “je ne sais pas”, c’est plutôt frustrant. Nous avons l’impression qu’il nous échappe, alors qu’avant, il nous racontait tout. Mais ce n’est pas qu’il ne veut plus parler, c’est qu’il a besoin de prendre de la distance, de gérer ses pensées à sa façon.

Le piège dans lequel beaucoup de parents tombent, c'est de poser trop de questions d’un coup ou de chercher à obtenir directement une discussion. Parfois, nous croyons bien faire en insistant avec un “Tu es sûr que tout va bien ?” mais pour lui ça peut ressembler à un interrogatoire.

Ce que vous pouvez essayer de faire c’est de créer des occasions de discussion sans qu’il s’y attende. En voiture ou même devant la télé, le dialogue est souvent plus fluide. Si vous sentez qu’il est fermé, ne forcez pas : laissez-lui un espace pour venir à vous quand il sera prêt. Une phrase comme “Si un jour, tu veux en parler, je suis là” peut suffire.

Et surtout, soyez attentif aux moments où c’est lui qui amorce un échange. Cela peut paraître anodin mais une remarque sur un professeur, un copain ou sur un jeu peut le mettre plus en confiance pour se confier à vous. Si vous montrez que vous écoutez sans juger, il se sentira en confiance pour vous parler de sujets plus profonds plus tard.

2. Comment l’aider à gérer son stress face aux études et aux examens ?

L’école est une source de stress énorme pour beaucoup d’ados. Pas seulement à cause des notes, mais aussi parce qu’ils ont peur de décevoir, de ne pas être à la hauteur, ou de ne pas savoir que faire plus tard. Et souvent, ils n’en parlent pas, ou alors s’énervent dès qu’on évoque un sujet “profond” tels que les notes ou les devoirs.

Quand un ado est stressé, notre premier réflexe, c’est de le rassurer en lui disant “Ne t'inquiète pas, tu vas y arriver”. Mais dans sa tête, ça peut sonner comme : “Ils ne comprennent pas à quel point c’est dur”. À la place, vous pouvez essayer de l’aider à mettre des mots sur ce qu’il ressent : “Qu’est-ce qui te fait le plus peur ?”, “C’est le volume de travail ou le fait de ne pas comprendre certaines notions ?”.

Une fois qu’il a exprimé ses inquiétudes, vous pouvez l’accompagner à trouver des solutions. Il a du mal à se concentrer ? Peut-être qu’un changement d’environnement (une bibliothèque, une autre pièce) peut l’aider. Il se sent débordé ? On peut l’aider à découper ses révisions en petites tâches plus digestes. Il bloque sur une matière ? Pourquoi ne pas voir si un copain peut lui expliquer, ou tester une application pour apprendre différemment ?

Enfin, n’oublions pas que le stress, ça ne se règle pas uniquement par du travail. Un ado a aussi besoin de pauses, de sport, de sorties, et de moments où il décroche complètement. Lui rappeler que son équilibre est aussi important que ses résultats, c’est lui donner les clés pour gérer son stress sur le long terme.

3. Comment l’aider à avoir confiance en lui sans en faire trop ?

L’adolescence, c’est une période où tout peut sembler fragile. Un regard, une remarque, une note… Un petit détail peut suffire à faire douter un ado sur sa valeur et sur qui il est. Et en tant que parent, nous voulons leur donner toute la confiance du monde.

Le problème, c’est que si vous les rassurez trop, ils peuvent avoir l’impression que vous ne les prenez pas au sérieux. Par exemple, si un ado vous dit “Je suis nul en maths” et que vous répondez immédiatement “Mais non, tu es très intelligent”, il risque de penser que vous ne comprenez pas son problème.

À la place, on peut valider son ressenti et l’aider à voir les choses autrement : “C’est vrai que les maths ne sont pas faciles, mais tu as déjà progressé depuis le début de l’année”, ou “Qu’est-ce qui te pose problème exactement ?”. Cela lui montre que ses difficultés sont normales et qu’elles ne définissent pas sa valeur.

Autre point clé : lui laisser de l’autonomie. Plus un ado prend des décisions (même petites), plus il apprend à se faire confiance. Laissez-le choisir ses vêtements, organiser son emploi du temps, ou gérer un petit budget. Le but n’est pas de le lâcher complètement, mais de lui montrer que vous croyez en ses capacités à faire ses propres choix.

Enfin, évitez les comparaisons, même bienveillantes. Dire “Tu devrais faire comme ton cousin qui travaille tous les jours” ou “Regarde ta copine, elle s’en sort bien”, ça peut donner l’impression qu’il est en compétition avec les autres. Chaque ado avance à son rythme, et ce dont il a surtout besoin, c’est de sentir qu’il est accepté tel qu’il est.

4. Mon ado ne parle jamais de sa journée, comment créer des moments d’échange ?

Quand on demande "Ça va ? Ta journée s'est bien passée ?", on a souvent droit à un simple "Ouais" ou "Bof". C’est frustrant, mais ce n’est pas qu’il n’a rien à dire : c’est juste que raconter sa journée ne fait pas forcément partie de ses priorités.

L’astuce, c’est de ne pas poser de questions trop générales, mais plutôt d’amener la conversation différemment. Par exemple, en posant des questions plus précises : "C'était quoi le moment le plus drôle de ta journée ?" ou "C'est quel prof qui t'a le plus énervé aujourd’hui ?". Souvent, des questions légères permettent de débloquer la parole.

Une autre approche est de parler de soi en premier. Dire "Aujourd’hui, au boulot, j’ai eu un gros moment de stress, ça m’a fait penser à toi quand tu parles des contrôles surprises. Comment tu gères ça, toi ?" peut l’encourager à répondre, car il ne se sent pas directement interrogé.

Enfin, il faut accepter qu’un ado ne parle pas toujours au moment où on le veut. Il peut se livrer quand on s’y attend le moins, souvent quand il n’a pas la pression de répondre immédiatement. Les trajets en voiture, les moments où on fait une activité côte à côte, ou même juste un silence sans attente peuvent être des moments pour qu’il s’ouvre.