
Entre les formations longues, les filières courtes, les licences, les BUT, les prépas ou les écoles… il est facile de se sentir dépassé.
64 % des parents disent ne pas bien connaître les études post-bac, alors qu’ils restent les premiers interlocuteurs de leurs enfants.
Chez Proxxie, on vous aide à y voir clair pour que vous puissiez accompagner votre ado sans tension, et sans avoir à tout deviner par vous-même.
Dans cette catégorie, vous trouverez :
Des repères simples pour comprendre les différents types d’études après le Bac
Des explications sur les niveaux (Bac+2, Bac+3, Bac+5…), les rythmes, les admissions
Des conseils pour aider votre enfant à trouver une formation alignée avec son profil et ses envies
Des outils pour relier les études aux débouchés réels, sans tomber dans les clichés
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Votre rôle n’est pas de tout connaître, mais de rester un appui solide quand les options deviennent floues. Cette rubrique est là pour vous équiper, vous éclairer, et vous aider à faire équipe avec votre enfant dans ses décisions.
“Ce n’est pas évident pour votre enfant de choisir des études sans se tromper, ni pour vous de l’aider sans projeter vos propres repères. C’est en croisant son profil, ses envies et la réalité des formations qu’un vrai bon choix émerge.”
Vos questions les plus fréquentes
1. Comment aider mon enfant à choisir la bonne formation ?
L’orientation scolaire est un processus qui commence bien avant la terminale et il est nécessaire de l'aborder de manière réfléchie et anticipée. Attendre le dernier moment pour choisir une formation peut conduire à des décisions par défaut, souvent sources de décrochage ou de réorientation. Il est donc préférable d’instaurer dès la seconde un dialogue régulier avec son enfant sur ses centres d’intérêt, ses matières favorites et ses préférences d’apprentissage, qu’il s’agisse de travailler de façon autonome dans un cadre universitaire ou de bénéficier de l’encadrement plus structuré d’une école.
Trois facteurs jouent un rôle dans le choix d’une formation. D'abord, les compétences académiques et personnelles doivent être prises en compte : certains élèves s’épanouissent dans un cadre théorique, tandis que d’autres préfèrent un apprentissage plus concret. Par exemple, un élève en difficulté en maths ne doit pas nécessairement viser une prépa scientifique, tout comme un adolescent timide pourrait ne pas être à l’aise dans une formation exigeant une forte participation orale.
Ensuite, l’adéquation avec le marché du travail mérite une attention particulière. Certaines filières très demandées, comme la psychologie ou le droit, sont saturées et offrent des perspectives limitées, tandis que des secteurs comme la cybersécurité ou les énergies renouvelables, bien que méconnus, offrent de nombreuses opportunités.
Enfin, la flexibilité du parcours doit être considérée. Une licence permet généralement une réorientation progressive, tandis qu’un BTS ou un BUT est plus spécialisé. Si l’élève hésite, il peut être judicieux de privilégier des cursus offrant plus de possibilités de réorientation que d’autres.
2. Que faire s’il hésite entre plusieurs parcours ?
De nombreux élèves se retrouvent partagés entre plusieurs options : études longues ou courtes, voie sélective ou non, parcours académique ou professionnalisant. L’objectif n’est pas de leur imposer une direction, mais de les aider à structurer leur réflexion en tenant compte des réalités du marché.
Une approche comparative des formations est utile pour prendre une décision. Il faut commencer par analyser les contenus des formations : deux cursus portant un nom similaire peuvent être très différents, comme un BTS Communication, plus technique et appliqué, par rapport à une licence Info-Com, plus théorique.
Il est aussi utile de se renseigner sur les taux de réussite et d’insertion professionnelle des formations, car certains parcours très sélectifs, comme médecine ou droit, affichent des taux d’échec élevés, alors que d’autres, plus accessibles, offrent de meilleures perspectives. Tester ces formations par des expériences concrètes, telles que des stages d’observation ou des MOOC, peut également aider à affiner le projet.
En ce qui concerne les choix sur Parcoursup, il est conseillé de formuler des vœux stratégiques, en mélangeant des formations sélectives et non sélectives, en choisissant des parcours avec passerelles, et en pensant à des formations en apprentissage, souvent moins demandées mais très professionnalisantes.
3. Comment l’aider à réussir sa première année d’études ?
L’échec en première année d’études supérieures est une réalité préoccupante : près de 60 % des étudiants en licence échouent ou se réorientent après la première année. Pour limiter ces risques, il est nécessaire de préparer son enfant à cette transition et de lui fournir les outils nécessaires pour réussir.
L’un des principaux défis en première année est l’adaptation au nouveau rythme de travail. L’autonomie exigée est bien plus grande qu’au lycée, et la gestion du temps devient fondamentale. Des méthodes efficaces de prise de notes, comme la méthode Cornell ou le mind mapping, peuvent aider à structurer les cours.
De plus, l’organisation des révisions doit être repensée : contrairement au lycée, les contrôles sont moins fréquents, mais les partiels sont décisifs. Il est conseillé de privilégier une révision continue plutôt que de se concentrer sur des révisions de dernière minute. Dès le premier mois, il est aussi judicieux de repérer les dispositifs de soutien, comme le tutorat ou les aides méthodologiques, pour mieux gérer les difficultés.
En parallèle, l’équilibre de vie et la motivation jouent un rôle. Les difficultés rencontrées en première année ne sont pas seulement académiques, mais aussi psychologiques. Les étudiants peuvent se décourager s’ils manquent de repères ou d’un cadre adapté. Il est donc nécessaire de rester attentif aux signes de découragement, comme l’isolement ou la perte de rythme de travail, et d’encourager son enfant à participer à la vie étudiante, en rejoignant une association ou en créant un réseau d’amis.
Enfin, il est important de rappeler que l’orientation peut évoluer : un échec en première année n’est pas une fin en soi et il est toujours possible de se réorienter en cours ou à la fin de l’année.